Make automatisation s’impose aujourd’hui comme l’outil qui libère les équipes marketing, ventes et IT des tâches répétitives. En combinant une automatisation visuelle, de ‘lAI intégré et la puissance du no‑code, la plateforme permet de concevoir en quelques minutes des workflows qui autrefois nécessitaient des développeurs. Imaginez un scénario où chaque nouveau lead capturé dans votre formulaire génère automatiquement un enregistrement CRM, déclenche un message Slack, alimente une feuille Google Sheets et lance une campagne d’e-mail automation ; tout cela sans écrire une seule ligne de code. Cette approche “visual-first” change la donne pour les PME comme pour les grands comptes, car elle réduit les coûts, accélère le time‑to‑market et rend la gestion des triggers accessible à tous.
Chez Unikweb, nous avons intégré Make depuis plus de cinq ans, et nous constatons chaque jour que les acteurs qui adoptent cette automation platform gagnent en agilité. Les données circulent librement entre plus de 3 000 pre‑built apps : Google Sheets, Slack, Salesforce, HubSpot, et bien d’autres. L’AI workflow automation software de Make fait même évoluer les scénarios en temps réel grâce à des AI agents capables d’analyser les réponses, de proposer des actions et d’optimiser les parcours client. Dans les lignes qui suivent, nous décortiquons les leviers clés de Make pour vous aider à mettre en place votre propre chaîne d’automatisation.
Plan de l'article
Qu’est‑ce que Make ? La plateforme d’automatisation visuelle
Make (anciennement Integromat) se définit comme une automation tool où chaque élément du processus est représenté par un bloc graphique. Vous démarrez par un trigger – par exemple la création d’une nouvelle ligne dans Google Sheets – puis vous enchaînez les actions (envoi d’e-mail, mise à jour CRM, création de tâche). L’interface drag‑and‑drop rend le design du scénario intuitif, même pour les équipes non techniques. Chaque action est configurable via des paramètres simples, et le résultat s’affiche immédiatement dans le tableau de bord visuel.
Le cœur de la plateforme repose sur le principe de visual orchestration : chaque nœud du diagramme représente une étape d’action ou de décision, et le flux d’informations est visible en temps réel. Cette transparence facilite le debugging, car il suffit de suivre la trajectoire d’un trigger pour identifier le point de rupture. De plus, la solution propose des visual‑first automation templates qui accélèrent le lancement de projets récurrents.
Principes de base
- Définir un trigger (ex. : nouveau lead sur un formulaire web)
- Ajouter des actions (ex. : création de contact CRM, mise à jour d’une feuille Google Sheets)
- Tester le scenario en mode simulation avant le déploiement
- Activer le workflow et monitorer les statistiques d’exécution
Construire des workflows sans code : du scénario à l’action
Le mot workflow désigne ici la séquence logique d’étapes qui transforment un trigger en résultat concret. Chez Unikweb, nous conseillons de commencer par un scénario simple, par exemple la capture d’un lead via un formulaire Typeform. Ce lead déclenche alors une série d’actions :
- Enregistrement du contact dans le CRM (CRM integration)
- Envoi d’un e-mail de bienvenue (e-mail automation)
- Création d’une tâche dans Asana (app integration)
- Mise à jour d’une feuille Google Sheets pour le suivi (Google Sheets)
Chaque étape peut être enrichie par du AI : par exemple, un modèle de classification de texte analyse le message du prospect et attribue un score de priorité. Cette décision configure dynamiquement le trigger suivant, rendant le workflow automation adaptatif.
Le secret d’une implémentation réussie réside dans la clarté du scénario. Un workflow trop complexe devient rapidement difficile à maintenir. Nous préconisons de découper les processus en sous‑scénarios réutilisables, puis de les combiner via des actions conditionnelles (if/else). Cette méthode favorise la scalabilité tout en gardant un niveau de no‑code automation maîtrisable.
Intégrations intelligentes : de Google Sheets aux CRM
Make propose plus de 3 000 pre‑built apps permettant d’interconnecter vos outils business. Parmi les plus utilisées, on retrouve Google Sheets, les plateformes CRM (HubSpot, Salesforce), les messageries (Slack integration) et les services de marketing automation.
| Fonctionnalité | Make | Description |
|---|---|---|
| Google Sheets | Oui | Lecture/écriture en temps réel, déclencheur sur nouvelle ligne |
| CRM integration | Oui | Synchronisation bidirectionnelle des contacts et opportunités |
| Slack integration | Oui | Envoi de notifications, création de canaux dédiés |
| Email automation | Oui | Templates dynamiques, suivi des ouvertures |
Comme l’explique un de nos chefs de projet : « Lorsque nous avons intégré Google Sheets à notre pipeline de lead generation, nous avons réduit le temps de traitement de 70 % ». L’idée est de placer le trigger sur la création d’une ligne, d’ajouter une action qui crée le contact dans le CRM, puis de pousser les données vers d’autres systèmes via des app integration.
Les CRM integration permettent également de déclencher des campagnes d’email automation ciblées. Par exemple, lorsqu’un prospect passe à l’étape « Qualified », le système envoie automatiquement un email de nurturing contenant du contenu personnalisé, tout en enregistrant l’événement dans une feuille Google Sheets pour le reporting.

AI automation et agents intelligents
L’AI automation de Make se base sur des modules d’intelligence artificielle accessibles directement dans l’interface. Vous pouvez ajouter un AI agent qui analyse le texte d’un email, classe la demande et propose la prochaine action à exécuter. Cette couche AI workflow permet de créer des scénarios autonomes capables d’apprendre et de s’ajuster.
Parmi les cas d’usage les plus répandus, on trouve :
- Analyse de sentiment des tickets support (AI agents)
- Enrichissement de données via des API d’enrichissement (AI automation)
- Prévisions de ventes basées sur les historiques (AI workflow)
Make se distingue par son approche visual‑first : l’AI workflow automation software s’intègre comme n’importe quel autre bloc, ce qui réduit la friction entre la logique métier et les capacités d’IA. Vous n’avez plus besoin de coder un modèle ; il suffit de glisser le bloc « AI Text Analyzer » et de définir les règles de sortie.
En pratique, une entreprise de e‑commerce a intégré un AI agent qui lit les avis clients, détecte les mentions de défauts de produit et crée automatiquement une tâche dans son système de ticketing. Le résultat ? Une réduction de 40 % du temps de réaction aux incidents.
Cas d’usage concrets : génération de leads et email automation
La lead generation est au cœur de nombreuses stratégies de croissance. Avec Make, chaque nouveau lead peut déclencher un scenario complet : capture du formulaire, enrichissement des données via une API, création du contact dans le CRM, envoi d’un email de bienvenue et notification sur Slack.
Voici un exemple de trigger et de séquence d’actions :
- Trigger : soumission d’un formulaire Typeform
- Action 1 : recherche du lead dans Google Sheets
- Action 2 : appel d’une API d’enrichissement (app integration)
- Action 3 : création du contact dans le CRM (CRM integration)
- Action 4 : envoi d’un email de nurturing (email automation)
- Action 5 : ajout d’une ligne dans une feuille Google Sheets pour le reporting
Ce processus se répète à l’infini sans intervention humaine. Le paramètre trigger « nouvelle ligne Google Sheets » est également exploité pour mettre à jour les scores de leads en temps réel, déclenchant ainsi de nouvelles campagnes d’email automation basées sur le comportement du prospect.
Pour les équipes sales, le suivi automatisé des lead permet de concentrer l’énergie sur la négociation plutôt que sur la saisie de données. Un tableau de bord généré via Google Sheets, mis à jour chaque minute, fournit une vision claire du pipeline.
Sécurité, scalabilité et bonnes pratiques
Make est conçu comme une automation platform d’entreprise, avec une architecture robuste et des certifications de sécurité. Chaque action est exécutée dans un environnement sandbox, isolé du reste du réseau, ce qui garantit la confidentialité des données.
Les automation tool modernes offrent des fonctionnalités de contrôle d’accès granulaire. Vous pouvez attribuer des rôles spécifiques à chaque utilisateur, limiter l’accès aux API sensibles et configurer des alertes en cas d’anomalies. Le suivi des logs d’exécution assure une traçabilité complète, indispensable pour les audits.
En matière de scalabilité, Make supporte des volumes d’opérations élevés grâce à son système de visual orchestration. Les actions sont distribuées sur plusieurs nœuds, ce qui permet de gérer des pics de trafic sans perte de performance. Pour les clients nécessitant une automation platform de niveau entreprise, il est possible de créer des zones dédiées (vPC) et d’utiliser des serveurs privés virtuels.
Enfin, quelques bonnes pratiques :
- Commencez toujours par un petit scenario et testez en mode simulation
- Documentez chaque trigger et chaque action dans un tableau de bord interne
- Utilisez les pre‑built apps pour éviter la réinvention de la roue
- Mettez en place des notifications Slack pour les erreurs critiques
- Révisez régulièrement les permissions d’accès pour limiter les risques
Questions fréquentes
Make est‑il gratuit pour les petites équipes ?
Make propose un plan gratuit qui autorise un nombre limité d’opérations mensuelles, appelé “Operations”. Cette offre est idéale pour tester la plateforme, créer quelques scenarios simples et vérifier la pertinence du workflow avant de passer à un abonnement payant.
Quelle différence entre trigger et action dans un scénario ?
Le trigger représente l’événement qui lance le processus ; il peut s’agir d’une nouvelle ligne Google Sheets, d’un formulaire soumis ou d’une réception d’email. L’action désigne ce que la plateforme réalise ensuite – par exemple l’envoi d’un email, la création d’un contact CRM ou l’appel d’une API. Le déclencheur initie le flux, les actions le exécutent.
Comment sécuriser les données transitant entre les différentes applications ?
Make utilise le protocole HTTPS pour toutes les communications, chiffre les jetons d’accès et propose des environnements sandbox pour chaque action. De plus, il est possible de configurer des IP whitelists, des clés API à durée limitée et des contrôles d’accès basés sur les rôles pour minimiser les risques.
Peut‑on intégrer des modèles d’IA développés en interne ?
Oui. Make permet d’appeler des endpoints d’API personnalisés, ce qui signifie que vos modèles AI hébergés sur AWS, Azure ou GCP peuvent être invoqués directement depuis un scenario. Cela ouvre la porte à des AI agents sur‑mesure et à des automatisations hyper‑spécifiques.
Quel est le principal avantage du visual‑first automation par rapport à une approche scriptée ?
Le principal bénéfice réside dans la lisibilité et la rapidité de mise en œuvre. Un diagramme visuel montre instantanément le parcours d’un trigger à travers les actions, facilitant le diagnostic et la maintenance. De plus, les équipes non techniques peuvent participer à la conception, ce qui accélère le déploiement et réduit la dépendance aux développeurs.
Make peut‑il gérer des campagnes d’email automation à grande échelle ?
Absolument. Grâce à l’intégration native avec des services d’emailing et à la capacité de batcher les envois, Make supporte des volumes de plusieurs dizaines de milliers d’emails par jour. Les métriques de délivrabilité et les réponses sont accessibles via les blocs de suivi d’email incorporés.
En résumé, Make combine la puissance du no‑code, l’intelligence du AI et la flexibilité d’une plateforme d’automation à l’échelle de l’entreprise. Que vous souhaitiez automatiser la génération de leads, synchroniser vos outils de productivité ou créer des agents intelligents, Make offre une solution robuste, sécurisée et évolutive. Chez Unikweb, nous accompagnons nos clients dans la conception, le déploiement et l’optimisation de ces flux, afin de transformer chaque idée en résultat mesurable.









